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1964-1975 

Télé Lyon diffuse ses programmes certains jours de la semaine avant le début du programme national de la R.T.F depuis l’émetteur installé en haut de la tour métallique de Fourvière. 1 500 lyonnais équipés d’un poste de télévision découvrent alors la télévision près de chez eux.

1964/1975

Après la Radiodiffusion française en 1945 et la RTF en 1949, 

place à l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) en 1964.



1954 

la télévision arrive à Lyon

La raffinerie - mise en service en 1964 -

explose le 4 janvier vers 8h45.


Le bilan humain final est lourd : 18 morts

dont 11 sapeurs pompiers et 84 blessés

sur 158 personnes présentes ainsi que des dommages aux biens importants.


Le souffle de l'explosion est perçu

jusqu'à Vienne à 16 km au sud.


Cette catastrophe entraîne de profondes réformes de la règlementation et de l'administration chargée du contrôle des installations classées.

L’histoire retiendra le nom de la catastrophe de Seveso en Italie (1976).


La télévision arrive à Lyon en 1954 du temps de la RTF : Télé Lyon est la 4e station locale de télévision.

Ses studios se situent au TNP à Villeurbanne. Elle est inaugurée par le maire de Lyon, Edouard Herriot et Henri Ulver, ministre du Commerce et de l’Industrie, le 8 novembre.


1966 

l'incendie de Feyzin

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1968 

Tunnel de Fourvière
​percement du premier tube abouti

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La première galerie est percée de bout en bout.


Le chantier – préféré à un contournement par l’est par Louis Pradel, maire de Lyon - a été lancé en 1969.


Inauguré en 1971, le tunnel relie l’A6 et l’A7. Il est composé de 2 tubes à 2 voies longs de 1 853 mètres. Il aura coûté 80 millions de francs au kilomètre (12,2 millions d’euros).

Des travaux de réhabilitaiton et de mises aux normes ont été entrepris fin 2006.


1969 

Centrale nucléaire Bugey 1
Juste avant le réacteur

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La centrale du Bugey 1 est le dernier réacteur à Uranium Naturel Graphite Gaz (UNGG) construit par EDF. Le chantier a été lancé en 1965.

La mise en place du 2e bloc tubulaire supérieur de la première des quatre usines prévues sur le chantier est réalisée en 1969 (vidéo).


Elles sera le site des premières manifestations antinucléaires en France.


Bugey 1 sera choisi comme «site pilote» pour la déconstruction des 5 autres unités UNGG françaises (2 à St Laurent A et 3 à Chinon A) qui s'achèveront en 2025.

Un glissement de terrain détruit le sanatorium Le Roc des Fiz faisant 71 victimes dont de nombreux enfants.


L'opinion était encore sous le coup de l'émotion suscitée par l'avalanche catastrophique de Val d'Isère survenue au mois de février.

​Ces catastrophes sont à l'origine de la création de l'association nationale pour l'étude de la neige et des avalanches en 1971.

1970

Catastrophe du plateau d'Assy (15 avril)


1970 

Avalanche meurtrière à Val d'Isère (février)

L'avalanche se détache vers 2 960 mètres
d'altitude depuis la pointe du Front pour finir sa course en face sur le foyer UCPA.


39 jeunes décèdent ensevelis, principalement dans la salle à manger

dont les vitres ont facilement explosé

sous l'impact.

37 autres personnes sont blessées.


À la suite de ces évènements, l'ANENA (l'Association nationale de recherche pour l'étude de la neige et des avalanches) est créée.

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1970

Incendie du 5-7 (1er novembre)

La discothèque Le 5-7 est située le long de la D520 à Saint-Laurent-du-Pont en Isère.


L’incendie se propage à une vitesse inouïe aux décors en polyuréthane qui dégagent un gaz asphyxiant.


Pris de panique, les danseurs se ruent vers les sorties de secours... fermées. Elles étaient condamnées pour faire la guerre aux resquilleurs.


Nombre d'entre eux tentent de s’échapper par l’entrée. Tous butent contre les tourniquets. Ils sont morts asphyxiés, brûlés, enchevêtrés contre les barres métalliques.

On déplore 146 victimes.

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1973

Brochier tisse le nez du Concorde

L'entreprise Brochier (séparée de la maison J. Brochier, soyeux, en 1969) s'est spécialisée dans le tissu technique.


L'une de ses activités est de tisser, grâce au métier Jacquard, les chaussettes des radômes des avions de combat et du Concorde.


Cet exploit technologique a été possible suite à de nombreuses transformations des métiers Jacquard tout en respectant les vieilles méthodes de tissage et le croisement de fil pour sa résistance à la traction et aux chocs.




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